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L'Apôtre Nelson consacre la clinique du "nouvel espoir"

 

Midvale, Utah.

Le second “champ de rêves” du docteur Mansoor Emam est sorti du néant mercredi lorsqu’il a inauguré une autre clinique qui traitera la population toujours plus nombreuse des bas salaires de l’Utah, lesquels ne peuvent être soignés faute d'assurance maladie. 

Les services de consécration de cette nouvelle clinique, située au 65 E.  6850 South, ont débuté par une prière offerte par Russell M. Nelson, membre du Collège des Douze, de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Dernier Jours. Il a remercié Dieu pour cet établissement, qui a été « conçu et créé par des citoyens compatissants, compétents et soucieux d'aider ces infortunés frères et sœurs ». 

Cette clinique, surnommée “la petite sœur” de l’hôpital Maliheh Free, dans le sud de Salt Lake, est le second établissement bâti sur des fonds privés du comté de Salt Lake. Elle apportera les premiers soins à ceux qui n'ont pas d'assurance. 

Emam, un chirurgien du Centre de Intermountain, et l’infirmière Jane Powers, sont les co-fondateurs de la clinique Maliheh, créée voici cinq ans. Leur vision d’élargir les soins a été facilitée par feu John Holmes, architecte et constructeur, qui a également contribué à l’élaboration de cette clinique. 

Holmes avait connu Emam, en tant que patient dans la salle des urgences, et après que le docteur ait traité longuement ses insuffisances cardiaques, il a offert de participer financièrement à ce que désirait Emam, assurer les soins médicaux gratuits à ceux qui étaient dans le besoin. 

Holmes est décédé il y a cinq ans, « et sa veuve m’a demandé de faire ceci (créer cette clinique) en son honneur. Nous avons rénové son bureau et c'est une nouvelle clinique maintenant. » La famille Holmes a fait don des bureaux, de la somme nécessaire pour les remettre à neuf et des deux tiers du coût des opérations, a expliqué Emam. 

L’équipe médicale et les bénévoles se fixeront essentiellement sur les personnes qui n'ont pas d'assurance et des indigents « qui ne sont pas sans-abri », selon Emam.  La clinique fonctionnera le mardi et le mercredi de 9 heures à midi et de 13 heures à 16 heures. Les soins en pédiatrie seront donnés un jour et le lendemain les soins dentaires ou oraux a-t-il expliqué. 

L’équipe travaillera aussi avec les patients pour les aider à trouver d'autres moyens de soutien.  “Un jour par semaine, nous aurons un groupe d’industriels qui veulent bien s’investir pour nous aider à apprendre à ces patients les problèmes des impôts, la gestion des prêts à court terme, comment éviter d’être harcelés par les prêteurs des jours de paie, les problèmes d’immigration, prendre une assurance, et les aider à obtenir des systèmes de soins subventionnés. 

« Il y en a beaucoup qui pourraient faire cela mais ils ne savent pas où ni comment y parvenir »

En ce qui concerne les équipes, les bénévoles vont venir sans tarder.  “Il y a déjà 120 personnes qui se sont inscrites pour cette clinique, que ce soit des infirmières, des traducteurs ou des médecins. On peut dejà se lancer. 

Tout comme la clinique Maliheh fonctionne avec des bénévoles, Emam déclare qu’il a appris que « si l’infrastructure est là » sous la forme d'un établissement médical, « les bénévoles ne tardent pas à se montrer » Cela peut ressembler à la philosophie du film « Field of Dreams », et c’est exactement ce qui est arrivé à Mansoor et sa vision de donner en retour à partir de la chance qu’il a eue d’être en Amérique. 

Cet immigrant Iranien qui a fait ses études de médecine à l’université d’Utah a dit que son rêve était d'ouvrir l'accès aux soins médicaux à ceux qui n'en auraient pas les moyens. Son petit village natal dans le sud de l’Iran offrait peu de possibilité aux malades, et Emam réalise son rêve avec cette clinique.

Ce rêve a commencé il y a plusieurs années dans la salle des urgences, alors qu'il regardait les pauvres se masser dans l'établissement avant de mourir d'une maladie que l'on pouvait prévenir parce qu'ils n'en avaient pas les moyens. 

Le succès de Maliheh à rendu Emam crédible dans la communauté industrielle et humanitaire et ses employeurs, Intermountain Healthcare, ont soutenu longtemps ses efforts, selon ses dires. 

De nombreux donateurs et membres du bureau ont connu Emam quand ils sont passés par la salle des urgences.  “Ce sont mes patients, des gens que je connais depuis deux décennies.  Ils se joignent à moi pour m’aider.  Je suis volontaire pour apporter les soins médicaux, relier les points et l'organisation. 

Emam estime qu'entre 500 et 1 000 personnes ont travaillé gratuitement à la Clinique Maliheh au cours de ces années. 

“Une fois que l’infrastructure est en place, les gens viennent servir et on l’espère, vont à leur tour aider d’autres personnes.  C’est fondamentalement ce que l'on appelle semer la graine.»

 Mormon Times, par Carrie A. Moorele 

 

 

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