Mercredi 31 juillet a eu lieu la première de neuf représentations de « The British Pageant », le premier spectacle de ce genre à être donné en Europe. Plus de trois cents bénévoles de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, de tous âges et de tous milieux, jouent dans cette production musicale en direct pour raconter l’histoire de leur héritage britannique et leur profond enracinement dans le christianisme. Le spectacle a eu lieu à Chorley, sur le site du temple de Preston en Angleterre, sous une impressionnante marquise érigée pour abriter une scène de 45 mètres carrés face à un public de mille cinq cents personnes.
Après un festival d’activités sur le thème du dix-neuvième siècle auquel toute la famille a pu participer, entre autres des jeux, de l’artisanat et un défilé, les détenteurs de billet ont pu assister au spectacle. De la musique traditionnelle et originale chantée par un chœur de deux cents personnes a accompagné une troupe de cent membres britanniques de l’Église, qui ont répété depuis la fin des auditions en mars.
Stephen Kerr, président de « The Pageant », a dit : « Nous, saints des derniers jours, avons une bonne nouvelle formidable à transmettre au monde entier et une partie importante du commencement de cette histoire grandiose a lieu en Grande-Bretagne. »
Le public a entendu l’histoire des sacrifices et de l’engagement qui a précédé l’établissement de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en Grande-Bretagne. Des martyrs comme William Tyndale et Thomas More ont donné leur vie pour que chacun en Angleterre puisse avoir la Bible dans sa langue. Le public a assisté à la reconstitution de l’arrivée en 1837 des premiers missionnaires mormons en Grande-Bretagne. Ils ont entendu le message qui a changé la vie d’un grand nombre de personnes qui ont afflué aux États-Unis après avoir été baptisés dans l’Église. Cette histoire a été racontée en musique, par le théâtre et par des lectures tirées de journaux vieux de cent cinquante ans.
Le président Kerr a ajouté : « C’est l’histoire de personnes qui cherchent la vérité et, l’ayant trouvée, lui sont loyales et fidèles. C’est notre histoire et, en la contant avec les mots de nos ancêtres, nous croyons que nous donnons aussi notre témoignage personnel du rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ. »
Des membres de la foi mormone de tous âges et de tous milieux ont conté l’histoire. La nombreuse troupe et le chœur sont composés d’amateurs de toute la Grande-Bretagne. Ils ont sacrifié de leur temps au cours des mois passés à répéter ensemble, à apprendre les textes et la chorégraphie des danses folkloriques.
Elizabeth Roberts, de Gloucestershire, a dansé autrefois avec le Royal Ballet. Sa petite-fille, Catlain (dix ans), et elle participent au spectacle. Elle a dit : « Bien que tous soient bénévoles, et que la plupart d’entre eux aient peu d’expérience professionnelle, cela est compensé par la bonne volonté et la présence de l’Esprit. »
Pour des bénévoles comme Simon Munday, évêque dans le North Yorkshire, le spectacle est une affaire de famille : ses cinq enfants (âgés de huit à seize ans) y jouent et sa femme est dans le chœur.
La famille Beasley, du Leicestershire, est aussi remplie d’énergie et d’enthousiasme pour le spectacle. En parlant de leur préparation au rôle qu’ils ont dans le spectacle et l’apprentissage de leur texte, Carol Beasley a dit : « Notre cuisine, notre salon et notre salle à manger sont souvent remplis des voix d’Heber C. Kimball, George Q. Cannon, Alexander Baird et d’autres [qui ont été les premiers missionnaires en Grande-Bretagne]. »
Elle ajoute : « Nous avons tellement hâte d’être le jour de ce grand spectacle, de nous faire des amis formidables. Nous sommes impatients de donner tout ce que nous avons pour faire part de nos sentiments les plus précieux sur l’Évangile de Jésus-Christ. »
« The Pageant » a été écrit par Alexandra Mackenzie Johns, de Jersey, qui dirige aussi le spectacle. Elle a organisé une troupe bien plus nombreuse que la plupart des spectacles de Broadway. Beth Trebilcock, du Lancashire, dirige la musique. Amy Robinson, de Londres, a peut-être relevé le plus gros défi : à huit mois de grossesse, elle a mis en scène la chorégraphie des danses folkloriques traditionnelles auxquelles même les adolescents ont pu participer !
Clifford Herbertson, soixante-dix de l’interrégion, a dit : « La riche histoire de l’Église [en Grande-Bretagne] est une chose que la plupart des gens ne connaissent pas, même pour beaucoup de nos membres. Avec les conversions spectaculaires et les dizaines de milliers de Britanniques et d’Irlandais qui sont entrés dans l’Église au dix-neuvième siècle, « The British Pageant » redonne vie au début de l’histoire du Mormonisme dans les Îles Britanniques.