Poursuivant une tradition de longue date, la Première Présidence a présenté sa veillée annuelle de Noël diffusée le 2 décembre devant une assemblée au centre de conférence et un auditoire mondial qui la suivait par satellite, sur les ondes, par le câble et l’Internet.
Extraits du discours de Président Monson prononcé lors de la veillée de Noël
La période de Noël, avec sa signification et sa beauté particulières, provoque souvent une larme, inspire le renouvèlement d’un engagement envers Dieu et apporte, pour emprunter les paroles du beau chant « Calvary », le repos et la paix de l’âme aux personnes qui sont fatiguées.
| Temple Square is always beautiful in the springtime. Gardeners work to prepare the ground for General Conference. © 2012 Intellectual Reserve, Inc. All rights reserved. | 1 / 2 |
Mais il est facile de se laisser prendre par la pression de cette période et peut-être de perdre cet esprit particulier que nous essayons d’obtenir. Il arrive particulièrement à beaucoup d’entre nous d’en faire trop. Les raisons peuvent en être un trop grand nombre d’activités de Noël, trop de choses à manger, trop d’argent dépensé, trop d’attentes et trop de tension. Souvent, nos efforts de la période de Noël nous laissent stressés, vidés et épuisés, alors que nous devrions ressentir les joies simples de la commémoration de la naissance de notre Sauveur.
La vraie joie de Noël ne se trouve pas dans la précipitation et la bousculade pour faire plus, ni dans l’achat de cadeaux. Nous trouvons une joie réelle lorsque nous mettons le Sauveur au centre de cette période. Nous pouvons penser à lui et appliquer ses principes en faisant ce qu’il veut que nous fassions ici sur la terre. En cette période, tout particulièrement, suivons son exemple en aimant et en rendant service à notre prochain.
Une partie de notre société aspire désespérément à une manifestation d’amour, ce sont les personnes vieillissantes, surtout quand elles souffrent des affres de la solitude. Le vent glacial des espérances perdues et des rêves disparus siffle dans les rangs des personnes âgées et de celles qui approchent du versant descendant de la vie.
Richard L. Evans a dit il y a quelques années, et je le cite : « Ce qu’il leur faut dans la solitude de leur vieillesse, c’est, du moins en partie, ce dont nous avions besoin dans les années incertaines de notre jeunesse : le sentiment d’appartenance, la certitude d’être désiré, les prévenances affectueuses de mains et de cœurs aimants – pas simplement les formalités du devoir, pas simplement une place dans un bâtiment, mais une place dans le cœur et la vie de quelqu’un… Nous ne pouvons pas les ramener aux premières heures de la jeunesse. Mais nous pouvons les aider à vivre dans la douceur d’un coucher de soleil embelli par notre attention, notre aide et notre amour manifeste et sincère. »
Mes frères et sœurs, l’amour sincère est le reflet de l’amour du Sauveur. En décembre de chaque année nous appelons cela l’esprit de Noël. Nous pouvons l’entendre. Nous pouvons le voir. Nous pouvons le sentir.