Président Uchtdorf créé le premier pieu en République tchèque

Le président Uchtdorf, deuxième conseiller dans la Première Présidence, est né dans une région aujourd'hui appelée Ostrava, dans l'ancienne Tchécoslovaquie. La paroisse Ostrava fait partie du nouveau pieu.

En outre, il y a une décennie, le 12 mai 2006, le président Uchtdorf a consacré la République Slovaque pour la prédication de l'Évangile. Cela a eu lieu à Trencin, en Slovaquie. Parmi les autres personnes présentes, on notait G. Fred Yost, alors le président de la Mission tchèque de Prague et la présidence du district tchèque de Brno (qui fait maintenant partie du nouveau pieu).

Actuellement, il y a 2 500 membres en République tchèque, avec une seule mission, deux centres d'Histoire familiale et 13 unités de l'Église.

Le président Uchtdorf et Harriet, sa femme, sont arrivés en Europe quelques jours avant de se rendre à la République tchèque. Le couple a visité la Belgique et la France du 10 au 12 mai.

La visite en  République tchèque était un retour littéral aux sources pour le président Uchtdorf. «Nous sommes heureux d'être ici et d'être à proximité des saints," a-t-il dit dans une vidéo de la Communication enregistrée quelques jours avant la création du nouveau pieu.

Elder Timothy J. Dyches, deuxième conseiller dans la présidence de la Région Europe, et Elder Detlef Adler, soixante-dix, ont également été impliqués dans la création du pieu, au cours de laquelle le président Martin Pilka - ancien premier conseiller dans le district de Prague - a été soutenu comme nouveau président de pieu.

L’Église a une riche histoire en République tchèque, anciennement appelée la Tchécoslovaquie.

En 1884, Thomas Biesinger , missionnaire de l'Eglise, voyageait de Vienne à Prague pour prêcher l'évangile en Bohême. Arrêté pour cause de prédication, il passa 68 jours en prison avant d’être banni du pays. Avant de quitter le pays, il avait baptisé et confirmé Anthon Just, qui a témoigné contre lui à son procès. Elder Biesinger revint en Tchécoslovaquie en 1928, à l'âge de 84 ans. Cette fois, il réussit à obtenir l'autorisation légale pour établir l’Église.

Le 24 juillet 1929, John A. Widtsoe, du Collège des Douze, puis le président de la mission européenne, consacra le pays pour la prédication de l’Évangile. La consécration eu lieu à Knezi Hora. Il y avait sept membres dans le pays à ce moment là selon un article de l’Église datée du 4 septembre 2004, "Commémoration de 75 ans en République tchèque."

En outre, le 24 juillet 1929, l'Église a organisé la Mission de Tchécoslovaquie. L'Église a fait de la publicité à la radio et lors d' une foire culturelle en 1931, où les missionnaires ont distribués plus de 150 000 tracts et le Livre de Mormon a été traduit et publié.

En mars 1939, l'armée allemande occupa le pays et l'activité missionnaire régulière cessa.

Un jeune converti, Josef Roubicek, garda l'Église intacte après le départ des missionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ajouta 28 membres et publia un bulletin d'information de la mission. Le travail missionnaire reprit en 1946 jusqu'à ce qu'il soit arrêté à nouveau en 1950.

En avril 1950, l'activité publique de l’Église fut interdite. Depuis plus de 40 ans, les membres ont gardé leur foi en silence, incapable d'adorer publiquement ou de profiter de tout contact régulier avec l’Église au-delà des frontières tchèques.

Grâce aux efforts du président Thomas S. Monson, de la Première Présidence, d'Elder Hans B. Ringger des soixante-dix, un natif de la Suisse, puis de Jiri Snederfler, président du district de Tchécoslovaquie, l’Église fut reconnue en 1990.

Quand l'Église a commencé le processus de reconnaissance, le président Monson a raconté  :  «Les chefs de gouvernement nous ont dit : « N’envoyez pas un américain, un allemand ou un suisse. Envoyez un tchèque. "

Car admettre qu’un tchèque était dirigeant de l’Église pendant l'interdiction de la religion équivalait à l'emprisonnement, Jiri Snederfler mit tout en ligne quand il offrit son aide et alla devant les chefs du gouvernement. Il demanda les prières des membres et dit à sa femme qu'il ne savait pas quand, ou s’il reviendrait. Mais il aimait l'Évangile et savait qu'il devait suivre le Sauveur, dit le président Monson.

«Avec cet esprit de foi et de dévotion, il reconnu devant les fonctionnaires du gouvernement qu'il était un dirigeant de l’Église et qu’il recherchait le rétablissement et la reconnaissance de l’Église telle qu’elle était connue autrefois» (Nouvelles de l’Église, 9 Mars 1991, p. 3).

Les chefs du gouvernement délibérèrent et dirent à frère Snederfler qu'ils avaient décidé d'accorder la reconnaissance. "Une fois encore, les missionnaires pouvaient revenir et l’Église pourrait fournir un refuge pour la liberté de culte dans ce pays», a poursuivi le président Monson.

La nation de la Tchécoslovaquie a été dissoute en 1993. La République tchèque et la Slovaquie ont pris sa place.

Après une absence de 40 ans, les missionnaires entrent à nouveau dans ce qui a été la Tchécoslovaquie en 1990. À cette époque, il y avait 345 membres.

Richard et Barbara Winder ont été le premier couple missionnaire appelé en République tchèque après la chute du communisme en 1990. Le président Winder, qui avait servi une mission à plein temps dans le pays et fut expulsé en février 1950, servi comme président de la mission. Sœur Winder, qui a commencé à servir comme présidente générale de la Société de Secours en 1984, fut relevée lors de la  conférence générale d'avril 1990 pour servir avec son mari quand il a été appelé à présider la mission de Prague Tchécoslovaquie en 1990. La mission est maintenant appelée la mission tchèque de Prague.

James W. McConkie III, président de la mission, était présent lorsque le président Uchtdorf a créé le nouveau pieu. Il a servi en tant que jeune missionnaire dans le pays au début des années 1990.