Frère Cook appelle à un effort global pour protéger la liberté de la foi et de religion lors d'une conférence à une université de droit en Australie
Frère Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a présenté les efforts faits par l’Église pour protéger et renforcer la liberté religieuse à un auditoire multiconfessionnel ce mercredi 27 mai 2015. Il s’est adressé aux étudiants, aux dirigeants et au personnel de l’université de droit sur le campus de l’université Notre Dame d’Australie à Sidney, une université privée catholique située dans les Nouvelles Galles du Sud en Australie.
- Frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres s’adresse aux étudiants, aux dirigeants et aux membres de l’Université Notre Dame, faculté de droit à Sidney, Nouvelles Galles du Sud en Australie, le 27 mai 2015.
- Frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres parle des libertés religieuses au Campus de l’université Notre Dame, faculté de droit, une université privée Catholique à Sidney en Nouvelles Galles du Sud en Australie, le 27 mai 2015.
- Frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres parle avec des étudiants après sa conférence au Campus de l’université Notre Dame, faculté de droit, une université privée Catholique à Sidney en Nouvelles Galles du Sud en Australie, le 27 mai 2015.
- Deux femmes font un selfie avec frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres à l’université Notre Dame, faculté de droit, en Australie, le mercredi 27 mai 2015.
- Frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres parle avec le professeur Michael Quinlan, doyen de l’université Notre Dame, faculté de droit à Sidney, le 27 mai 2015.
- Frère Quentin L. Cook du Collège des douze apôtres est interviewé par les médias après avoir présenté sa conférence sur la liberté religieuse sur le campus de l’université Notre Dame, faculté de droit, le mercredi 27 mai 2015.
- Un bâtiment de la faculté de droit à l’université Notre Dame, une université privée Catholique à Sidney en Nouvelles Galles du Sud en Australie, le 27 mai 2015.
- L’opéra de Sidney, un lieu important de Sidney, en Australie, le 27 mai 2015.
- Le pont sur le port de Sidney, le 27 mai 2015.
| Temple Square is always beautiful in the springtime. Gardeners work to prepare the ground for General Conference. © 2012 Intellectual Reserve, Inc. All rights reserved. | 1 / 2 |
« Ma plaidoirie est aujourd’hui pour que toutes les religions se rejoignent et défendent leur foi et leur liberté religieuse de telle manière que cela protégera autant ceux de croyances diverses que ceux qui ne croient pas » a expliqué frère Cook, qui a une formation juridique. Nous devons non seulement protéger notre capacité à enseigner notre propre religion mais encore protéger les droits de chaque religion de professer ses propres doctrines et ses lois. »
Frère Cook qui a fréquemment abordé ce sujet, rejoint deux autres apôtres qui ont parlé de la liberté religieuse récemment dans le monde. Frère Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, qui fait partie des autorités de l’Église s’est adressé au Conseil pour les relations étrangères le 23 avril en Argentine. En plus de cela, frère D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, était au Brésil le 29 avril pour délivrer à une congrégation multiconfessionnelle un message sur le même sujet.
Dans un article, le professeur Michael Quinlan, doyen de la faculté de droit de Sidney, a déclaré que c’était la première fois qu’une conférence annuelle sur la liberté religieuse serait donnée par un expert dans le domaine de la liberté religieuse hors de son pays. « La liberté religieuse est un des sujets les plus sensibles dans notre monde d’aujourd’hui, et c’est pour cette raison qu’il y a quatre ans, à la faculté de droit, Sidney a lancé une conférence annuelle sur la liberté religieuse » a expliqué Monsieur Quinlan en présentant frère Cook.
Ce discours de frère Cook a été donné juste avant le 800e anniversaire de la rédaction de la Magna Carta, une chartre anglaise datant de 1215 et qui sera célébrée le 15 juin. « Une loi naturelle ou même une croyance dont nous sommes redevables à Dieu n’est pas à la mode dans notre monde légal aujourd’hui », a-t-il déclaré. Mais la reconnaissance que les droits individuels font partie des desseins d’un créateur qui nous aime fait partie à la fois de la théologie catholique et des saints des derniers jours. »
Frère Cook a expliqué que la Magna Carta a influencé les lois des pays du Commonwealth y compris l’Australie et les États-Unis.
Aujourd’hui, l’esprit de la Magna Carta vit dans les libertés religieuses que l’Australie et les États-Unis accordent à leurs Eglises, à leurs organisations confessionnelles, aussi bien qu’aux personnes elles-mêmes, a déclaré frère Cook. Dans la colonisation de l’Amérique, la Magna Carta a joué un rôle essentiel sur la Déclaration d’Indépendance et sur le Premier Amendement de la Constitution américaine.
« Les croyants doivent être en première ligne pour la protection de la liberté religieuse, une liberté de laquelle émanent de nombreuses autres libertés » a continué frère Cook. « La liberté religieuse et la liberté de parole sont toutes deux au cœur du fondement de la démocratie représentative. La liberté de croire en privé et de pratiquer ses croyances et la liberté de parole en public sont essentielles pour la protection des droits inaliénables. »
Au cours de sa conférence, frère Cook a montré une vidéo produite par Faith Counts, une organisation multiconfessionnelle qui représente des millions d’Américains. Cette vidéo met en scène Clayton Christensen, un professeur à l’université d'Harvard et membre de l’Église, qui parle de religion et de démocratie. Lorsqu’ il aborde les querelles concernant la liberté religieuse qui se déroulent aux Etats-Unis, frère Cook a dit que « protéger ceux qui se sentent responsables envers Dieu de leur conduite, c’est la « guerre de tranchées » qui se déroule en ce moment aux USA.
Il a dit aussi que l’Église maintient que ceux qui désirent que leurs droits soient protégés doivent faire le nécessaire pour que les droits des autres soient aussi protégés. « Nous ne voyons aucune justification à ne pas donner à ceux qui sont attirés par des personnes du même sexe et à communauté des Lesbiennes et des Gays la protection concernant le logement, l’emploi, et d’autres commodités élémentaires. Notre engagement doctrinal d’avoir de la compassion demande aussi de soutenir ces droits fondamentaux et de considérer chaque personne avec civilité et respect. »
« Aucun pays n’est parfait et doit faire face à des défis, mais je suis heureux de dire que ces étapes significatives des protections vitales de la religion font partie intégrante des lois australiennes et de la société » a déclaré frère Cook qui a applaudi l’Australie pour avoir fait respecter la liberté religieuse dans sa constitution et dans la loi, au niveau fédéral, des états, ou des territoires.
Les citoyens australiens et américains, les catholiques et les saints des derniers jours doivent faire partie de cette coalition de pays et de foi qui aide, qui agit comme sanctuaire et promulgue la liberté religieuse partout dans le monde » a proclamé frère Cook. Il a dit que les membres de l’Église en Australie ont activement organisé et soutenu les événements pour la promotion d’une meilleure compréhension de la religion et de la liberté religieuse.
« Les membres de l’Église expriment et vivent leur foi, non seulement en privé mais aussi publiquement avec leurs amis, leurs voisins et leur connaissances » a ajouté frère Cook. « L’Église elle-même est libre de prêcher sa doctrine, d’établir ses propriétés, de former des paroisses locales et des pieux, d’appeler et de relever les dirigeants de la prêtrise et d’autres qui dirigent ses affaires ecclésiastiques, ceci sans ou peu d’interférence du gouvernement ».
Frère Cook a aussi exprimé son appréciation pour les relations étroites entretenues avec les dirigeants catholiques aux États-Unis afin de travailler de concert sur des sujets communs. « J’espère que nous pourrons arriver à cela aussi en Australie » a-t-il conclu.