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En Argentine, l’apôtre Dallin H. Oaks déclare que la liberté religieuse est l’affaire de tous

Les croyants et les non croyants devraient se serrer les coudes et défendre les affaires de conscience. 

Un dirigeant de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a dit au Conseil des Relations Internationales en Argentine qu’aujourd’hui la liberté religieuse ne concerne pas que les personnes croyantes. 

Dallin H. Oaks, du Collège des Douze apôtres de l’Église dont le siège est au États-Unis, a dit que les non croyants ont aussi un intérêt profond dans la liberté religieuse parce que la liberté de conscience « permet à un grand nombre de confessions de se sentir rassurées en voyant que  leur foi et leurs valeurs sont respectées et protégées. »

Avec l’aide d’un interprète, frère Oaks, ancien membre de la Cour suprême, qui a souvent pris la parole en public pour la défense de la liberté religieuse, a déclaré à cet auditoire international que l’affaiblissement actuel des garanties du libre exercice de la religion est plus imputable aux changements culturels qu’aux décisions légales. Il a aussi souligné que l’enseignement religieux et les actions des fidèles méritent une protection légale toute particulière du fait de leur contribution importante dans la société.

Frère Oaks a fait référence tout particulièrement à « une société sans Dieu ni moralité » dans de nombreux endroits du monde qui adopte un relativisme moral et renie ou minimise l’importance de Dieu ou de ce qui est absolument bien ou mal.

« Glorifier ce raisonnement humain a eu de bons et de mauvais effets » a expliqué frère Oaks à ce Conseil des Relations Internationales. « L’œuvre de la conscience a apporté d’innombrables améliorations dans notre vie, mais elle a aussi contribué à rejeter l’autorité divine comme fondement du bien et du mal par ceux qui ont mis la science à la place de Dieu. Mais par contre, de nombreux croyants se demandent pourquoi le point de vue de ces brillants philosophes de tradition libérale devrait être plus pertinent en ce qui concerne les décisions morales que la volonté de Dieu. »

« La présence de Dieu et de la religion sont évidentes dans toutes les avancées morales du monde occidental « qui ont été motivées par les principes religieux et ont persuadé l’adoption officielle par l’enseignement au pupitre » a expliqué frère Oaks citant ce qu’il avait déjà dit deux ans auparavant à New York lors d’une réunion avec le Bexket Fund for Religious Liberty [le Fond Becket pour la Liberté religieuse, NdT]. « Parmi les exemples que nous pouvons citer se trouve l’abolition de la vente d’esclaves en Angleterre et l’a Proclamation de l’Émancipation aux États-Unis. »

C’est aussi vrai en ce qui concerne le mouvement pour les droits civils dans la seconde moitié du siècle dernier. Ces grandes avancées n’ont pas été motivées ni mues par l’éthique laïque ou des personnes qui croyaient au relativisme moral, a-t-il dit. Elles ont été motivées par des personnes qui avaient une vision claire et religieuse de ce qui était moralement droit. 

Frère Oaks a appelé les croyants et les non croyants à se tenir côté à côte pour défendre la liberté religieuse, une action qui ne demande aucune sorte de compromis doctrinal, a t-il fait remarquer. Il a précisé que cela ne demande qu’une croyance commune au sein de ceux qui appartiennent à une religion ou non, au sein du gouvernement et des corps constitués, la croyance que les êtres humains sont dotés de conscience, de facultés qui leur permettent de critiquer guidant notre compréhension des règles de ce qui est bien ou mal dans la conduite humaine qui selon notre croyance a été établie par l’Être Suprême ».

Frère Oaks a demandé que tous ceux qui sont croyants soient des exemples de civilité lorsqu’ils défendent la liberté religieuse. « Nous devons aimer tout le monde, nous devons savoir écouter et montrer un intérêt pour les croyances sincères des autres. Nous serions sages d’expliquer, de démontrer notre position et d’exercer notre influence. Nous devrions rechercher la compréhension et le soutien de ceux qui ne sont pas croyants. Nous devons aussi nous enrôler dans les actions officielles du gouvernement et les corps multinationaux appropriés. Tout ceci est nécessaire pour préserver tout le bien que les organisations religieuses et ceux qui croient peuvent accomplir pour le bien de l’humanité ». 

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.