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Dallin H. Oaks, un apôtre mormon exprime son optimisme pour l’avenir de la liberté religieuse

Quand la liberté religieuse et les intérêts non-discriminatoires sont en conflit, il nous faut chercher des moyens de résoudre ces différences sans colère ni discorde mais avec une compréhension mutuelle et par des arrangements. Voilà les encouragements que Dallin H. Oaks a formulés ce soir au centre universitaire pour les études constitutionnelles de Utah Valley, où il a été nommé membre honoraire.

Frère Oaks, membre du Collège des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a parlé de l’importance de la liberté religieuse et ses raisons d’être optimiste concernant la liberté de parole et d’expression quand elles s’appliquent aux objectifs religieux, aux discours religieux et aux organisations religieuses.

Il a ajouté qu'aux États-Unis il y a beaucoup de personnes, des gens ordinaires mais aussi des dirigeants religieux, des universitaires, qui reconnaissent de plus en plus l'importance de la liberté religieuse. Il a mis en avant une étude de 2011 qui montre qu’un quart des américains considère que la religion est le sujet le plus menacé aux États-Unis par le Premier amendement de la Constitution.

Il a aussi mentionné que les diverses confessions ont les mains liées pour défendre leur liberté (voir les efforts que fait l’Église pour les relations intercommunautaires). Puis il a signalé le développement positif du monde universitaire pour « éviter le tout ou rien dans la résolution » des conflits de liberté religieuse. D’une manière plus particulière, frère Oaks a cité Martha Minow, de l’université de droit d'Harvard qui a dit : « Les arrangements et la négociation peuvent être la source de solutions pratiques où les principes abstraits n’ont parfois aucun effet », une approche qui est « tout à fait adéquate pour soutenir et remettre à plat à la fois le pluralisme américain et les protections constitutionnelles des minorités. »

Frère Oaks a aussi remarqué que la pression exercée sur la liberté religieuse ne fait que la renforcer au lieu de la détruire. Citant feu Pitrim Sorokin, de l'université d'Harvard, frère Oaks a dit : « Les grandes avancées dans les progrès de l'humanité vers une religion spirituelle et un code d’éthique noble ont été faites, tout d'abord, sous l'impact de grandes catastrophes ».

Frère Oaks a aussi parlé du besoin de retourner à ce que l’auteur décrit comme « des idées largement partagées de l’amour biblique, habilement revu en une ligne de conduite humaine » essentielles au fondement des Etats-Unis. Puis il a ajouté que bien que la loi et sa mise en application soient importantes, c’est l’amour prêché dans la Bible, en relation avec une adhésion volontaire à ce qui est inapplicable, qui fait une société civile.

« Nous avons tous un intérêt vital dans la religion, parce que la croyance dans ce qui est juste et ce qui ne l'est pas est fondamentale pour faire qu’un grand nombre de nos citoyens donnent  volontairement leur accord ». Il a ajouté « que ce soit en public ou en privé, les décisions importantes ne se prennent pas dans nos tribunaux mais dans notre cœur. Je fais référence à la conduite et aux sentiments d'un grand nombre d'hommes et de femmes, tous américains dans tous les aspects de la vie. » 

 

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.